Qui est Dorothée, accompagnatrice des dynamiques collectives et coworkeuse à Villard-de-Lans

Dorothée, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Dorothée Baranger, et j’habite à Villard-de-Lans depuis 7 ans maintenant. Je suis arrivée en famille, depuis la région parisienne et après une courte transition dans les Hautes-Alpes. Je m’émerveille tous les jours d’habiter ce cadre magnifique qu’est le nôtre, qui m’apaise et m’inspire au quotidien. Je suis quelqu’un d’assez contemplative – en cohérence avec ma pratique du tai chi chuan ou du modelage de l’argile. Mais j’aime aussi faire des pointes de vitesse en ski de fond ou vélo de route :). Et pour associer les deux, je ne dis jamais non à un peu d’itinérance à vélo…

Peux-tu nous parler de ton ou tes activité.s professionnelle.s ?

Cela fait 20 ans que j’accompagne des organisations dans la mise en place et la conduite de leurs projets en alliant efficacité des processus et outils, et écoute des équipes. D’abord dans des entreprises privées sur des projets d’organisation et d’informatique, j’ai ensuite découvert en quittant la région parisienne le milieu associatif où j’ai travaillé à la coordination de structures et l’animation de réseau. Ça a été une belle opportunité de consolider ma pratique de l’intelligence collective que j’utilise en séminaire de travail, ou en séance de co-développement par exemple. Pour être encore plus pertinente, je me suis formée à des outils de coaching permettant de créer les conditions nécessaires à la bonne santé d’un collectif (comme apaiser des tensions, communiquer autrement, réaligner les rôles et être à l’écoute des ressentis). Bref, je suis une sorte de couteau-suisse pour dynamiques collectives ayant besoin d’un coup de pouce !

Mes terrains de jeu de prédilection sont les projets de transition sociale et écologique, les projets de territoires, les projets de mise en lien.

Indépendante depuis 7 ans, j’intègre à cette rentrée 2024 la coopérative d’activité 3Bis à Grenoble, avec l’ambition d’augmenter mon activité et d’élargir ma base de partenaires – pourquoi pas aller plus vers les collectivités par exemple ?

Quelles sont les valeurs que tu désires partager et ou défendre à travers l’accompagnement des dynamiques collectives?

La première est l’ouverture, la curiosité. Dans un monde où tout est fait pour caricaturer et d’opposer, les espaces de création collective peuvent être (doivent être ?) le lieu d’écoute de l’autre qui n’a pas le même avis que moi. Laisser la possibilité que je sois touchée et que j’apprenne quelque chose, et offrir à l’autre la possibilité d’être écouté. C’est un point fondamental pour moi, sans aucun doute très lié au fait d’avoir grandi au carrefour de cultures très différentes !

Je tiens beaucoup aussi à l’authenticité – qui est pourtant difficile à mettre en œuvre car elle nécessite un niveau de confiance important. Et pourtant sans authenticité on reste à la surface des choses, il reste des non-dits, et on va moins loin dans le résultat collectif final.

Comment peut-on trouver plus d’infos et te contacter ?

dorothee.baranger@etik.com – 0677639056 – Profil Linkedin Dorothée Baranger

Parlons du coworking à Villard-de-Lans

Depuis combien de temps viens-tu au coworking ?

Je fréquente Utopic depuis un an environ, à l’Espace de Villard.

Quelles étaient tes attentes en venant travailler dans un espace partagé ?

J’avais la double envie (un peu contradictoire !) d’avoir un espace de concentration quand je dois produire sur un livrable dans un temps imparti, et en même temps de partager des moments informels  avec d’autres coworkers.

Quels bénéfices vois-tu pour ton activité aujourd’hui ?

Mes attentes sont comblées : je rencontre d’autres co-workeurs et j’ai pu en plus bénéficier de temps collectif sur des thématiques intéressantes comme l’utilisation des réseaux sociaux par exemple.

Quels bénéfices vois-tu à titre personnel ? 

Je travaille beaucoup depuis chez moi avec des interlocuteurs à distance. Le co-working permet de rencontrer et d’échanger avec d’autres professionnels en chair et en os. Également de rester en lien et de savoir ce qu’il se passe sur le plateau.

Un dernier mot à partager ? 

Vive la mise en lien !

Qui est Elodie, artiste, professeur de yoga et coworkeuse à Villard-de-Lans

Elodie, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Elodie Cadol. J’habite à Villard-de-Lans depuis 2 ans. J’ai découvert  le Vercors en 2018 et je suis tout de suite tombée amoureuse de la région. J’ai aimé l’environnement et la dynamique associative.

Par ailleurs, j’ai vécu dans des grosses villes et capitales. J’ai été artiste et directrice de compagnies de spectacle pendant plus de 15 ans, impliquant un niveau de stress important. J’ai décidé de sortir de cette logique de productivité artistique afin de me consacrer à la transmission de mes pratiques pour des publics en situation de fragilité. Je me suis ainsi installée à Villard-de-Lans en 2022.

Peux-tu me parler de ton ou tes activité.s professionnelle.s ?

Aujourd’hui je suis éducatrice somatique (soma = le corps). J’ accompagne les personnes à affiner l’écoute de leur corps et leur ressenti dans un but de mieux-être physique, mental et émotionnel. Je suis également  professeure de mouvements et de yoga, coach Sport santé certifiée DeGasquet®.

Je suis également directrice du projet associatif Conscience Nutrition et Mouvement, qui se définit comme Ecole itinérante du bien-être et du sport-santé, accessible au plus grand nombre. L’objectif est de prévenir des risques de santé et d’améliorer le quotidien en :

  • œuvrant pour l’inclusion des disciplines de bien-être, dans le sport santé et les activités physiques adaptées afin qu’elles soient reconnues comme complémentaires aux parcours de soin. 
  • rendant accessible les pratiques corporelles “douces, sensibles et conscientes” aux personnes qui en ont besoin : personnes isolées, fragiles, les seniors, les aidants, les personnes en burn out, atteintes de maladies chroniques, d’affections de longue durée… 

Très concrètement, cela passe par le remboursement et la prise en charge des activités que nous proposons dans notre axe “prévention santé”. Nous organisons ainsi des cours particuliers et cours collectifs sur Lans-en-Vercors, Saint-Nizier et Villard-de-Lans. Nous organisons également des événements sur tout le plateau et développons les propositions pédagogiques pour les instituts médicalisés et les soignants. 

Je travaille aussi à développer une méthodologie et une approche pédagogique orientée sur la sensorialité. Ou comment à travers une structure, on peut orienter la pédagogie et la transmission pour favoriser le bien être.

L’ enjeu de ce projet est un vrai sac de nœud à démêler, car déjà, dans l’appellation “sport-santé” nous avons un problème, puisque la pratique sportive est décrite comme performative et compétitive. On devrait plutôt parler d’activités physiques adaptées et santé. Cela serait plus cohérent à l’inclusion des pratiques corporelles comme l’éducation somatique, le yoga, la danse, la méthode Feldenkrais®…qui comprennent des aspects philosophiques et sont considérés comme culturelles et non sportives…même si cela commence à entrer dans les disciplines de sport santé. Il y a donc encore pas mal de chemin à parcourir, mais tout cela est passionnant.

Quelles sont les valeurs que tu désires partager et ou défendre à travers tes activités – projet ?

Je m’intéresse aux implications politiques, sanitaires et sociales que mes pratiques impliquent. J’ai la conviction des apports de la créativité et des activités corporelles et physiques pour la santé. Elles permettent de s’ouvrir à soi-même, aux autres, à l’environnement et de tisser des liens. J’ai envie de partager l’exploration des notions de sensible et de sensorialité à travers mes activités à travers une pédagogie bienveillante.

J’ai l’envie d’aller vers un monde plus équitable et solidaire, moins rapide et moins compétitif. Je le souhaite plus apaisé pour nous-mêmes et pour l’environnement. 

Comment peut-on trouver plus d’infos et te contacter ?

Parlons du coworking à Villard-de-Lans

Depuis combien de temps viens-tu au coworking ?

Un peu moins d’un an.

Quelles étaient tes attentes en venant travailler dans des espaces partagés ?

Principalement, mon but était de rencontrer du monde. Je travaille bien seule mais j’avais besoin d’échanger, de partager, de me sociabiliser.

Quels bénéfices vois-tu pour ton activité aujourd’hui ? 

J’ai pu bénéficier d’une session de “Codev” ou accélérateur de projet, organisé par le collectif Sentiers communs dont Uto-Pic est membre. Ça a été très enrichissant de pouvoir avoir des retours de chacun sur mon projet et cela m’a aidé à défricher et avancer sur mes problématiques.

Les petits échanges entre coworkeurs sont motivants et enrichissants. J’ai rencontré d’autres porteurs de projet avec les mêmes problématiques et questionnements sur lesquels nous pouvons échanger.

Quels bénéfices vois-tu à titre personnel? 

Je rencontre du monde. Ça répond à mon besoin de sociabilisation.

Un dernier mot à partager ? 

Merci d’exister Uto-Pic !  Et merci à Naïs d’animer le réseau. Merci à tous les coworkeurs qui participent à la dynamique, à la Communauté de Communes qui soutient le projet et à toutes les personnes qui s’engagent dans le projet. 

Qui est Patrice, coworkeur à Lyon et à Autrans

Patrice, peux-tu te présenter ?

Je suis ingénieur en nouvelles technologies. J’ai d’abord travaillé chez HP, puis après avoir passé un Master of Business & Administration, j’ai fais du conseil en gestion relation client (gestion et relation des clients à grand compte). Puis, j’ai voulu revenir à la technique. J’ai rejoint une start-up dans la cybersécurité pour m’occuper des clients. La start-up a ensuite été rachetée par un grand groupe qui m’a proposé de continuer avec eux en tant que salarié. J’ai refusé et j’ai décidé de me lancer à mon compte. J’ai démarré en free lance pour cette même entreprise qui a été mon premier client. Depuis je développe mon réseau.

Peux-tu nous parler de ton ou tes activité.s professionnelle.s ?

Je propose des services de conseil, d’accompagnement et formation en cyber sécurité, de l’assistance à maîtrise d’œuvre et d’ouvrage, de la prestation technique (cartographie des réseaux industriels…). Je travaille autant avec des grands groupes et des industriels (Cisco, Schneider Electric), qu’avec de plus petites entreprises.

Quelles sont les valeurs que tu désires partager et ou défendre à travers tes activités ?

Le monde informatique est assez complexe et “rugueux” en terme de relation interpersonnelle. Je favorise l’écoute, l’attention et remet une dimension humaine dans des environnements de sécurité informatique, qui peuvent être parfois déshumanisés.

Comment peut-on trouver plus d’infos et te contacter ?

www.bockconseil.fr  – contact@bockconseil.fr

Parlons du coworking à Autrans

Depuis combien de temps viens-tu au coworking ?

Depuis que j’ai commencé à mon compte : depuis plus de 5 ans à la Cordée à Lyon. Je vais à Uto-Pic Autrans une fois par an pendant une semaine pour travailler en alternance avec des activités plein air.

Quelles étaient tes attentes en venant travailler dans des espaces partagés?

Principalement, trouver des moments de convivialité, ne pas être seul chez soi dans son bureau. Pour rencontrer du monde et créer du lien.

Quels bénéfices vois-tu pour ton activité aujourd’hui ? 

Parmi les bénéfices que j’observe : le développement de mon réseau au niveau des prestataires, notamment des graphistes ou pour de la rédaction technique. La cadre de travail permet une meilleure concentration et une efficacité dans les dossiers à traiter.

Quels bénéfices vois-tu à titre personnel? 

La motivation !!

Peux-tu nous raconter une pépite ou anecdote du coworking ?

Un anecdote cocasse, c’est qu’un jour où je me suis inscrit au Coworking d’Autrans et où il ne devait y avoir personne, je suis arrivé et il y avait 2 nouvelles personnes qui venaient pour la première fois. A un moment donné, je suis sorti par la fenêtre, ce qui a abasourdi les nouveaux venus qui ne savaient pas que c’était un passage convenu pour accéder à la terrasse. Je leur ai expliqué et cela nous a bien amusés.

Un dernier mot à partager ? 

Une fois que l’on est freelance, c’est difficile de reprendre un travail salarié. Pour compenser l’absence de travail avec des collègues, il faut trouver un lieu de coworking, essayer plusieurs espaces pour voir l’ambiance qui nous convient le mieux. Maintenant, dès que je me déplace pour aller voir des clients, je vais visiter et travailler dans différents espaces de coworking. Ce que j’aime avec Uto-Pic, c’est le côté détendu, écolo, similaire à l’esprit de La Cordée.