Je suis une femme dans la quarantaine. Ce n’est pas rien je trouve. J’ai toujours suivi les valeurs qui me parlent et des activités qui m’intéressent professionnellement. La quarantaine donne une urgence d’aller droit vers ce qui compte le plus. J’habite à Autrans depuis 4 ans. J’ai 2 enfants.
J’ai besoin de la présence de la forêt, des éléments, du calme pour se poser et prendre du recul, et de plus en plus. Même si j’aime les quartiers où ça bouge en ville et la diversité que j’y trouve régulièrement.
Peux-tu nous parler de ton ou tes activité.s professionnelle.s ?
J’ai toujours eu 2 métiers. Je suis professeur de yoga depuis 10 ans et depuis 20 j’alterne les missions de journalisme et communication.
Aujourd’hui, je réfléchis à éventuellement réorienter l’activité communication qui assure mes revenus. Je réfléchis à vivre avec moins d’argent, aller vers une activité à fibre sociale et développer le yoga dans un contexte thérapeutique, avec des personnes en situation de handicap et d’obésité par exemple. Je suis en questionnement!
Quelles sont les valeurs que tu désires partager ou défendre à travers tes activités ?
Le journalisme, c’était le côté humain, la découverte, le partage.
Depuis un moment, le journalisme se fait au téléphone, avec moins d’humain, de rencontre. Le respect a guidé mes activités ainsi que l’intégrité qui va avec. L’écoute et l’accueil de la différence également.
Comment peut-on trouver plus d’infos et te contacter ?
Sur ma page Linkedin pour la partie com, sur le site yogasoi.fr et ma page facebook.
Parlons du coworking à Autrans
Depuis combien de temps viens-tu au coworking ?
Depuis 2020
Quelles étaient tes attentes en venant travailler dans des espaces partagés à Autrans ?
Pouvoir échanger avec des personnes qui travaillent à distance, en indépendant, confronter nos points de vue, échanger sur nos problématiques professionnelles. Travailler ensemble.
Travailler en dehors de la maison me met dans une dynamique professionnelle qui me porte, notamment quand j’ai moins de travail.
Quels bénéfices vois-tu pour ton activité aujourd’hui ?
La possibilité de bien me concentrer. Faire des visios dans un espace pro, ce n’est pas pareil que dans le salon. C’est également un gage de sérieux et d’engagement pour un employeur ou un client de savoir que je travaille dans un espace de coworking.
Je profite de conseils entre coworkers quand on est coincé sur quelque chose. Entendre ce que font les autres me donne des idées, je suis parfois inspirée sur la manière dont ils font face aux problèmes.
Je n ‘ai pas eu la chance de travailler avec un autre coworker pour le moment. Je suis sure que ça se fera.
Quels bénéfices vois-tu à titre personnel?
Le cowork me permet de sortir de la sphère familiale et du lieu de vie pour réfléchir à mes projets professionnels et travailler.
Je suis contente de venir dans ce lieu. Il fait partie de ma vie et est au cœur du village. C’est pratique pour moi qui habite à l’extérieur du village. Je me permets d’accueillir des gens avec qui on parle de nos projets pro. Les profils sont variés.
C’est une chance d’avoir ce lieu au milieu du village, dans lequel on peut accueillir et discuter. C’est un lieu de travail et d’échange. Si il n’y avait pas ce lieu, j’aurais cherché un lieu pour travailler.
A Villard, on bénéficie de la dynamique de tout le lieu. Par exemple, en ce moment, il y a une commande groupée de fromage… 😉
Peux-tu nous raconter une pépite ou anecdote du coworking ?
Un jour, lorsque la boulangerie d’en face était fermée. J’ai fait un café et invité les personnes qui passaient et que je connaissais sur la terrasse. Je leur ai présenté le fonctionnement et on a parlé de nos projets.
Je vais parfois boire une bière le soir avec des personnes que j’ai rencontrées pendant la journée.
Un dernier mot à partager sur le coworking à Autrans ?
J’aime beaucoup le fait que ça soit autogéré. Quand je suis arrivée, j’ai aimé qu’on me dise “tiens voilà la clé”. Et j’ai commencé à accueillir des personnes dès le lendemain. La confiance est tout de suite là et je me sens à ma place. L’asso et le lieu sont ce qu’on en fait. J’aime bien ce qu’on en fait. On fait tous de notre mieux pour faire vivre le lieu même si je n’ai pas fait souvent le ménage. On est responsable du lieu. Chacun fait ce qu’il peut et ça marche bien.
L’ajustement des tarifs est aussi un plus. Quand j’ai eu une période de chômage, j’ai pu continuer à venir, je payais 2€ par demi-journée.