Qui est Muriel, écrivaine publique et coworkeuse à Autrans.

Muriel, peux-tu te présenter ?

Après 17 ans passés dans une entreprise de conseil en tant qu’assistante administrative, et le départ de mes enfants, il était temps, pour moi, de changer d’horizon. Je suis devenue écrivaine publique il y a 2 ans. J’ai créé mon activité à la suite d’un bilan de compétences et d’une formation Licence Pro Ecrivain Public. J’ai choisi ce métier car il m’est apparu comme une évidence. Il regroupait toutes mes attentes : contacts humains, vocation sociale, accompagnement, créativité, et représentait l’aboutissement de mon parcours tant professionnel que personnel.

Et puis, je dirais que, cerise sur le gâteau, ce métier est très stimulant. Chaque jour m’apporte son lot de défis. Chaque contexte d’écriture que je rencontre est différent. À moi de trouver les mots justes, authentiques et convaincants pour répondre le plus efficacement possible aux besoins spécifiques de mes clients et les sortir de situations parfois inextricables.

Peux-tu nous parler de ton ou tes activité.s professionnelle.s ?

Mon activité s’adresse autant aux particuliers qu’aux institutionnels et professionnels. Il revêt de nombreuses formes, de la compréhension d’un formulaire administratif à la création artistique. J’ai participé, par exemple, à l’écriture d’un scénario de bandes dessinées.

Pour les particuliers, j’écris des courriers administratifs, personnels, des CV… adaptés à leur objectif et leur interlocuteur. Je les accompagne dans les rouages de l’administration et dans la formulation de leurs idées. Il m’est arrivé également de les assister dans leur récit de vie.

Pour les institutionnels, hormis mes prestations d’écriture, je contribue à leur mission de service public en proposant des permanences.

Pour les professionnels, j’apporte mon expérience d’assistante administrative, à laquelle s’ajoute une casquette rédactionnelle : dossiers, newsletters, contenus web, notices techniques, présentations… J’ai également une expérience dans les réseaux sociaux, surtout LinkedIn.

Pour résumer, j’accompagne et concrétise tout projet d’écriture, de l’idée à la correction.

La plupart du temps, je travaille à distance. Mais il m’arrive de me déplacer à domicile, d’intervenir à l’Agopop ou dans une petite salle de la Brasserie du Vercors à Villard-de-lans.

Quelles sont les valeurs que tu désires partager et / ou défendre à travers ton projet ?

Je pense que la complexité croissante du monde, accentuée par les avancées technologiques, a rendu l’art de communiquer encore plus compliqué. Pour moi, grâce à mes compétences en écriture, l’idée est de rendre ce monde plus simple, plus cohérent, pour faciliter la vie des gens et leur apporter ainsi un peu plus d’occasions de sourire.

Comment peut-on trouver plus d’infos et te contacter ?

J’ai un site internet www.maredac-ecrivainpublic.com que j’essaye d’améliorer petit à petit.

J’ai également un compte LinkedIn, Facebook et Instagram. Je les utilise pour partager des infos, des coups de cœur…

Pour me contacter, le plus simple est de m’envoyer un mail à l’adresse suivante : maredac.ecrivainpublic@gmail.com  en me précisant l’objet de la demande et un numéro de téléphone où je puisse vous joindre.

Parlons du coworking

Depuis combien de temps viens-tu au coworking ?
J’ai commencé au printemps 2023 par l’Atelier du presse-citron, à Lans, mais ma curiosité m’a poussé à découvrir le site d’Autrans, l’Agora. En ce qui concerne l’espace de coworking du Télespace, à Villard, je le connais déjà. J’ai travaillé dans ses locaux pendant 17 ans en tant que salariée. Pour l’instant, j’ai un peu du mal à y revenir, même si j’apprécie la convivialité de ses coworkers et la synergie qu’ils ont su créer.

Quelles étaient tes attentes en venant travailler dans des espaces partagés ?
Sortir de l’isolement, trouver une certaine dynamique, éviter la procrastination et m’immerger dans une ambiance de travail.

Quels bénéfices vois-tu pour ton activité aujourd’hui ?
En étant freelance on est le plus souvent tout seul et l’on peut vite se retrouver démuni face à des questionnements auxquels nous n’avons pas de réponse. Travailler dans un lieu où se trouvent d’autres indépendants m’a permis de bénéficier de leur expérience, notamment dans le cas de démarches commerciales ou de gestion de clients difficiles.

Quels bénéfices vois-tu à titre personnel ?

De la socialisation, des échanges humains, ou pouvoir tout simplement prendre un café et discuter de manière informelle, car c’est dans ces moments-là que peuvent surgir des idées, se créer des connexions.

Un dernier mot à partager sur le coworking ?

C’est une véritable chance pour nous, indépendants, d’avoir une association telle que Uto-Pic. Une association qui nous épaule, qui nous propose des lieux de rencontre, qui crée des évènements pour promouvoir nos activités et montrer le dynamisme de notre territoire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *